NOLIMITDIS
  HISTOIRE d'ÎLES
 
    
   Au début Les îles sont peuplées "d'Amérindiens" nommés Arawaks,
  venus
en pirogues du Vénézuela voisin vers l'an 100. Il existe des
 traces historiques 
qui sont essentiellement visibles sur des bases
 céramiques Les Arawaks sont
à ce moment un peuple très Pacifique
 orienté vers la mer et la pêche.


 
Une première éruption du volcan Pelée en vers l'an 300 les fait fuir
 
pendant 1 siècle mais ils reviennent s'installer de nouveau sur leur île.
 
Ils y vivent paisiblement jusqu'à l'arrivée d'un autre peuple guerrier
 
celui-là nommé "Karibs". Ces Indiens Karibs (ou Kalinas ) les combattent,
 
tuent tous les hommes et conservent les femmes en esclavage et pour
 leurs plaisirs.
Certains disent même que ce sont des tribus cannibales
...

                                                               


  Aperçue le dimanche (« Dies Dominica ») 3 novembre 1493, par Christophe
Colomb,WAÏTIKUBULI "Grand est son Corps" fut rebaptisée la
Dominique.
        
 
 Le 15 juin 1502, alors qu'il pense être arrivé aux Indes, il débarque sur
  une île alors appelée « Jouanacaëra-Matinino », habitée par une population
  de Kalinas,  une île mythique chez les peuples Taïnos de l'île d'Hispaniola.
  Le nom a évolué selon les prononciations en Madinina, « l’île aux fleurs »,
  Madiana « l’île aux femmes », Matinite et enfin, par influence de l'île voisine
  de la
Dominique, le nom est devenu Martinique. D'après certains, l’île aurait 
  été appelée « Jouanacaëra », par les Karaïb/Kalinagos, ce qui signifie
    l’île aux reptiles » à cause de la présence des Iguanes et des Serpents!
    

 De là on peut dire que l'arrivée des occidentaux dans les Antilles multiplie 
 les points communs entre ces deux îles en dehors de leur conception
 naturelle, et de leur rapprochement géographique (30 Kms), elles ont
 toujours fait objet de rivalités entre la France et l’Angleterre 
 entre le 17ème et le 19ème siècle
. Contrairement à d'autres
 îles des Antilles, la Dominique n'intéresse que peu les Espagnols
 qui trouvent son accès difficile (avec ses côtes déchiquetées surmontées
 de falaises) et sans richesses minières. La petite population d'Amérindiens*
 n’est pas inquiétée et vie pacifiquement.

    (*)À cette date, selon une thèse aujourd'hui sujette à controverse, les Arawaks auraient été
        massacrés à l'arrivée des Indiens Karaïbs (appelés aussi Kalinagos), un peuple guerrier
       pratiquant le cannibalisme, en dehors des femmes qui leur transmirent leur langue. Il est en 
       effet aussi probable qu'en dépit des pratiques initiales des nouveaux arrivants, ces deux
       peuples se soient métissés pour former une population autochtone! 


                      
      

     La véritable conquête commence avec l'arrivée du Flibustier Pierre Belain  
   D'Esnambuc,le 15 septembre 1635 à Saint-Pierre au Nord-ouest de
   Martinique. Il obtient le soutien de la souveraineté française!
                                                                                                                                                                                           
 
                                  
 

Jusqu'en 1638 la moitié de la Martinique est sous le contrôle des tribus Caraïbes.
 
En 1641, se termine la guerre entre colons et Caraïbes. Ces derniers, 
 déjà diminués par les maladies et les massacres depuis les premiers 
 colons espagnols, sont envoyés sur l'île de la Dominique.


                 

   Déjà installés à la Martinique et à la Guadeloupe, des Français 
  s'implantent à la Dominique en y introduisant la culture du café.
 Ils font venir des esclavesnoirs pour combler la main-d'œuvre dont
ils ont besoin. Mais les Britanniques reprennent l'île de la Dominique
en 1759. Quelques années plus tard, le traité de Paris de 1763 mettait
fin à la guerre de Sept Ans et octroie l'île aux Britanniques. Ces derniers en font une île à sucre et augmentent le nombre d’esclaves africains mais la culture du café périclite.

 Reprise deux fois par les Français, l'île redevient définitivement 
 britannique en 1814.

 La Dominique reçoit en 1898 le statut de Colonie de la Couronne 
 britannique
, mais une guerre motivée par le fait que les fugitifs
 (esclaves) se réfugient* dans cette zone, apparait comme un épisode 
 fondateur de l'histoire de Martinique et Dominique; En 1660 on assiste
 à l'expulsion de tous les Karaïbs de l'île. 
 Certains arrivent à fuir vers la Dominique et l'île de Saint-Vincent,
  plus au sud.
 
                       



    C'est le début de la dynastie des Planteurs de sucre. Dès 1778, l’île devient
    formellement une colonie française . Le traité de Versailles en 1783 octroie
   la Dominique à l’Angleterre, mais le Général La Grange lance une dernière
   invasion depuis la Martinique en 1805
.

      
                   

                                       Portsmouth - Prince Rupert's Bay 
    
     En 1814, les Français abandonnent définitivement l’île
    en échange d’une indemnité et cette dernière redevient britannique.


                                                           

  L’esclavage est aboli à la Dominique en 1833 et en 1838 l'île devient la première
  et seule colonie Britannique à avoir un gouvernement local dirigé par des noirs à ce
  moment.
  L'acte de d'abolition n'est signé que le 22 mai 1848  en Martinique par
  Victor Schoelcher pour 72 859 esclaves, et durant ces 15 ans beaucoup d'entre-eux 
  considérent la Dominique comme terre de liberté.
   La culture de la canne à sucre a déjà modelé le quotidien des îles et fait partie 
   intégrante de la culture Créole.
   Pour continuer à faire fonctionner les Plantations, les Distilleries et Sucreries,
  les grans planteurs blancs partisans de la royauté, les Békés, font appel à plus
  de 37 000 engagés volontaires sous contrat dont 25 500 Indiens de Calcutta,
  Madras et Pondichery; 10 520 Congos d'Afrique; 978 Chinois de Shangai et Canton 
  qui,eux, se tournent très vite vers le commerce.
  En 1898, l’île reçoit le statut de Colonie de la Couronne britannique avec en
  compensation une aide au développement . 
 

  Pendant ce temps la Martinique devient une des îles les plus
  fréquentées de la zone grâce à la ville de Saint-pierre, capitale 
 économique,surnommée "Perle des Antilles" ou "Petit Paradis des 
 Antilles":


                         
            Fort Royal (Future Fort de France) est la Capitale Administrative de l'île


 
St-Pierre est une ville relais de 26 000 âmes, jusqu'en 1902: 
  la ville de Saint-Pierre connaissait ces
heures de gloire avec une 
  modernité que l'
Europe lui enviait ( tramway, électricité , théâtre
  de 1000
places ...).
  Elle est  construite sur le
modèle d'un des ports de commerce
  d'
esclaves les plus riches de l' époque: BORDEAUX . on reconnait
  en pleine Martinique l'
architecture Haussmannienne de certaines 
  façades
, et notamment la réplique du "Grand théâtre" de Bordeaux 
  reconstruit à l'identique (
puis détruit en 1902).



                        
  
                    

   L'éruption de la Montagne Pelée le 08 mai 1902 une "Nuée Ardente"* réduit
   la villeen cendres en quelques minutes, faisant 30 000 morts et un seul survivant,
  le prisonnier Cyparis protégé par l'épaisseur des murs de son cachot. Une autre 
  éruption touche la commune de Morne Rouge pendant le mois d'août et fait
  1200 morts...


      

  (*) Projections de matériaux volcaniques de plus de 1000 degrés à plus de 200 Km/h 
 

  Avec le 20ème siècle, malgré des orientations politiques différentes,
 des liens naturels très forts sont maintenus entre les deux îles ; après
  la débâcle militaire française de 1940, s'installe la période dite
  "An Tan Robè" - du temps de l'Amiral Robert -, un collaborateur zélé
  qui impose un régime de rigueur en Martinique pendant la période
 d’occupation, empêchant par tous les moyens les volontaires antillais
  de rejoindre les Forces Françaises Libres.

Cependant nombreux sont ceux qui arrivent à rejoindre la Dominique et Sainte-Lucie avant d’aller renforcer les troupes du Général De Gaulle
 
en Angleterre.
                                                                          
    Chaque commune possède son "Monument aux morts"  

  en hommage à tous les soldats disparus pendant les guerres de 1914-1918 ,
  1939-1945 et guerre d'Algérie.

    Ensuite vient la période des Grands changements et des Personnages :

 
En 1946, Aimé Fernand David Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe en Martinique,poète, chantre de la Négritude, anticolonialiste, et député maire de
Fort de france proclame à    l'assemblée nationale l'assimilation des citoyens
  martiniquais à la nation Française, instituant
  ainsi un vrai début de décolonisation aux antilles.
   
  Surnommé "Le Négre Fondamental"


          

  
 
          
  
Au XXe siècle, la Dominique devient le premier fournisseur de
 bananes sur le marché britannique. Intégrée au sein de l'éphémère 
 fédération des Antilles britanniques en 1956, la Dominique se vit
 accorder le statut d'«État associé» par le Royaume-Uni en 1967.
 Elle accède à l'indépendance le 3 novembre 1978 tout en restant 
 membre du Commonwealth.
  La Constitution de 1978  instaure un régime parlementaire:
  le premier ministre est le chef de l'État; l'Assemblée compte 31
  membres (dont 10 non élus). 

  La Dominique devient membre de la Francophonie en décembre 1979.
  En août précédent,le passage sur l'île des Ouragans Davidet Frédéric
  font des milliers de sans-abri entraînant une grave crise économique
  et sociale.
  Après une période mouvementée (tentatives d'invasions par des 
  mercenaires, militants Rastafari, coups d'État manqués, etc.), la 
  Dominique retrouve une certaine stabilité.
  


                          


  En 1980, Mrs Eugenia Charles née en 1919 à Pointe-michel (côte sud caraïbe)
  devient la première femme premier ministre aux antilles, juste après le passage
  du cyclone "David" en 1979 qui détruit pratiquement tout le pays, et elle n'aura
 de cesse durant sa mandature, jusqu'en 1995, de redresser une situation
 économique très affaiblie et une situation sociale compliquée.
  Elle décède à Saint-pierre en Martinique en 2005.

  
        Mrs Eugenia CHARLES
   " La Dame de Fer des Antilles"


   Aujourd'hui les deux îles s'orientent de plus en plus vers l'industrie du tourisme
  de par leurs spécificités naturelles : la  Dominique choisit le tourisme vert et
écologique et devient "l'île Nature" et la Martinique préférant donner la priorité au balnéaire, bien qu'ayant un potentiel écologique, devient
"La Fleur des Caraïbes".

  
                
 
           
              

  Pour se rendre à la Dominique le meilleur moyen le plus simple et le moins
onéreux reste la navette maritime au départ de la Martinique en 2012, bien que
le pays possède deux aéroports pour les avions régionaux!
 
                                                                                 

  à suivre..
     

  


 
 
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